Les savoir-faire du Cognac au patrimoine immatériel de l’Unesco ?

Publié le 27 janvier 2021 Par Luc

L’association qui défend le projet « Les savoir-faire du Cognac », vise désormais cette reconnaissance par l’UNESCO.

Le dossier de candidature regroupe les métiers et techniques qui interviennent dans la chaîne de production du Cognac : vignerons, bouilleurs de cru, chaudronniers, maîtres de chai, tonneliers, verriers…

A la découverte des Maisons de Cognac

Cet événement est l’occasion, pour Entreprise et Découverte, de rappeler les multiples possibilités de visites et de découverte de ces savoir-faire, dès que la situation sanitaire le permettra bien-sûr.

Nombreuses sont les Maisons qui ouvrent leurs portes aux visiteurs : Rémy-Martin, Camus, Courvoisier, Le Circuit du Chêne, Cognac Frapin, Maison Meukow, Guillon Painturaud, Hennessy, Martell, Baron Otard…

Au cœur des vignes ou à l’intérieur de prestigieux bâtiments, on se familiarise avec toutes les étapes de l’élaboration du cognac : les cépages, les méthodes de vinification et les différents crus, la distillation et le fonctionnement de l’alambic, la tonnellerie, le rôle des chais d’assemblage et de vieillissement… on apprend l’histoire des marques et évidemment, en fin de visite, on passe à la séance dégustation pour goûter les différentes gammes.

« Un petit verre de cognac est près de lui, sur une petite table approchée suffisamment pour qu’il puisse le boire et faire éprouver à son gosier une sensation différente et aussi forte sans avoir à se déranger ». Marcel Proust

Le saviez-vous ?

Au fait, comment est né le cognac ? D’un accident comme beaucoup de découvertes ou d’inventions.

Au XVII^e siècle, le coût du transport du vin (la vigne charentaise était exploitée depuis l’an 300) était devenu exorbitant. Par ailleurs, la longueur des voyages en mer altérait sa qualité. Anglais et Hollandais, qui venaient s’approvisionner, procèdent alors à une distillation pour permettre au produit de voyager sous forme d’eau-de-vie inaltérable. Celle-ci, bien plus concentrée que le vin, était aussi moins onéreuse à transporter.

Ces premiers alambics seront progressivement modifiés; les Français en maîtriseront et en amélioreront la technique avec le procédé de la double distillation. A la suite de retards dans les chargements de bateaux, on s’aperçut que l’eau-de-vie se bonifiait en vieillissant dans des fûts de chêne et qu’elle pouvait même se consommer pure. Le Cognac était né !